Intermédiation en assurance.

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Titre Ier : Intermédiation en assurance.

Chapitre Ier : Définition.
Article L511-1 En savoir plus sur cet article…
Modifié par Loi n°2005-1564 du 15 décembre 2005 – art. 1 JORF 16 décembre 2005

I. – L’intermédiation en assurance ou en réassurance est l’activité qui consiste à présenter, proposer ou aider à conclure des contrats d’assurance ou de réassurance ou à réaliser d’autres travaux préparatoires à leur conclusion. N’est pas considérée comme de l’intermédiation en assurance ou en réassurance l’activité consistant exclusivement en la gestion, l’estimation et la liquidation des sinistres.

Est un intermédiaire d’assurance ou de réassurance toute personne qui, contre rémunération, exerce une activité d’intermédiation en assurance ou en réassurance.

II. – Les dispositions du second alinéa du I ne s’appliquent ni aux entreprises d’assurance et de réassurance, ni aux personnes physiques salariées d’une entreprise d’assurance ou de réassurance, ni aux personnes qui, pratiquant une activité d’intermédiation en assurance ou en réassurance, répondent à des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, ni aux personnes physiques salariées de ces personnes. Les conditions fixées par ce décret tiennent notamment à l’activité de l’intermédiaire, à la nature du contrat d’assurance et au montant de la prime ou de la cotisation.

III. – Pour cette activité d’intermédiation, l’employeur ou mandant est civilement responsable, dans les termes de l’article 1384 du code civil, du dommage causé par la faute, l’imprudence ou la négligence de ses employés ou mandataires agissant en cette qualité, lesquels sont considérés, pour l’application du présent article, comme des préposés, nonobstant toute convention contraire.

IV. – Un décret en Conseil d’Etat précise les conditions d’application du présent article et détermine les catégories de personnes habilitées à exercer une activité d’intermédiation.

NOTA:

Loi 2005-1564 2005-12-15 art. 19 : Les intermédiaires d’assurance ou de réassurance mentionnés à l’article L511-1 disposent d’un délai de trois mois à compter de la date de mise en place du registre mentionné au I de l’article L512-1 pour se mettre en conformité avec les dispositions de la présente loi.

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