Dispositions générales et contrôle de l’Etat. Sanctions.

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Titre Ier : Dispositions générales et contrôle de l’Etat.
Chapitre unique

Section IV : Sanctions.
Article L310-26 En savoir plus sur cet article…
Modifié par LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 – art. 122

Toute infraction aux dispositions de l’article L. 310-10 sera punie d’une amende de 4 500 euros. Le jugement sera publié aux frais des condamnés ou des entreprises civilement responsables.

Article L310-27 En savoir plus sur cet article…
Modifié par LOI n°2009-526 du 12 mai 2009 – art. 125

Le fait de pratiquer sur le territoire de la République une des opérations mentionnées aux 1°, 2° et 3° de l’article L. 310-1 sans se conformer aux dispositions des articles L. 310-2 et L. 310-6 est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 75 000 euros.

Le fait de pratiquer une des opérations mentionnées au I de l’article L. 310-1-1 sur le territoire de la République sans se conformer aux dispositions du III de l’article L. 310-1-1 est puni des mêmes peines.

Lorsqu’une personne physique a commis l’une des infractions prévues au précédent alinéa, la diffusion de la décision, dans les conditions prévues par l’article 131-35 du code pénal, peut être prononcée à titre de peine complémentaire.

Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2 du code pénal, des infractions définies au présent article encourent, outre l’amende suivant les modalités prévues par l’article 131-38 du code pénal, la peine prévue par le 4° de l’article 131-39 du même code.

Les personnes ayant souscrit de bonne foi un contrat auprès de l’entreprise dont la fermeture a été ordonnée par le tribunal bénéficient des mêmes privilèges et garanties que ceux réservés par le présent code aux souscripteurs et bénéficiaires de contrats en cas de liquidation d’une entreprise d’assurance.
Article L310-28 En savoir plus sur cet article…
Modifié par LOI n°2010-1249 du 22 octobre 2010 – art. 12 (V)

Le fait, pour tout dirigeant d’une société de groupe d’assurance ou d’une société de groupe mixte d’assurance définie à l’article L. 322-1-2, d’une compagnie financière holding mixte définie à l’article L. 334-2, d’une société mentionné à l’article L. 214-49-13-1 du code monétaire et financier ou d’une entreprise soumise au contrôle de l’Etat en vertu de l’article L. 310-1 ou du II de l’article L. 310-1-1, après mise en demeure, de ne pas répondre aux demandes d’information de l’Autorité de contrôle prudentiel, ou de mettre obstacle de quelque manière que ce soit à l’exercice par celle-ci de sa mission de contrôle, ou de lui communiquer sciemment des renseignements inexacts, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros. Les mêmes dispositions s’appliquent aux dirigeants des personnes morales et aux personnes physiques que l’Autorité de contrôle prudentiel aura décidé de soumettre à son contrôle en en application des 1° et 2° du II de l’article L. 612-2 du code monétaire et financier. Les entraves à l’action de l’Autorité de contrôle prudentiel ou à l’exécution d’une décision prise en application des articles L. 612-33 et L. 612-34 du code monétaire et financier sont punies des mêmes peines.

Le fait, pour les mêmes personnes, de faire des déclarations mensongères ou de procéder à des dissimulations frauduleuses dans tout document produit au ministre chargé de l’économie et des finances est puni des mêmes peines.

Est également puni des mêmes peines le fait, pour quiconque, à l’occasion d’activités régies par le présent code, de formuler des déclarations mensongères dans tout document porté à la connaissance du public ou de la clientèle.

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