Etendue de l’obligation d’assurance.des véhicules terrestres à moteur et de leurs remorques et semi-remorques

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Titre Ier : L’assurance des véhicules terrestres à moteur et de leurs remorques et semi-remorques
Chapitre Ier : L’obligation de s’assurer

Section II : Etendue de l’obligation d’assurance.
Article L211-4 En savoir plus sur cet article…
Modifié par LOI n°2007-1774 du 17 décembre 2007 – art. 1

L’assurance prévue à l’article L. 211-1 doit comporter une garantie de la responsabilité civile s’étendant à l’ensemble des territoires des Etats membres de la Communauté européenne ainsi qu’aux territoires de tout Etat tiers pour lequel les bureaux nationaux de tous les Etats membres de la Communauté européenne se portent individuellement garants du règlement des sinistres survenus sur leur territoire et provoqués par la circulation des véhicules ayant leur stationnement habituel dans cet Etat tiers. Cette garantie, lorsqu’elle est appelée à jouer hors du territoire français, est accordée par l’assureur dans les limites et conditions prévues par la législation nationale de l’Etat sur le territoire duquel s’est produit le sinistre ou par celle de l’Etat où le véhicule a son stationnement habituel lorsque la couverture d’assurance y est plus favorable.

Cette assurance ne peut être résiliée et sa prime ne peut être modifiée au motif d’un séjour du véhicule dans un Etat membre de la Communauté européenne autre que la France pendant la durée du contrat.

Cette assurance doit également comporter une garantie de la responsabilité civile en cas de sinistre survenant au cours du trajet reliant directement deux territoires où le traité instituant la Communauté économique européenne est applicable, lorsqu’il n’existe pas, pour le territoire parcouru, de bureau national d’assurance.

Dans ce cas, l’assureur n’est tenu de couvrir que les dommages dont peuvent être victimes les ressortissants des Etats mentionnés au premier alinéa du présent article, dans les conditions prévues par la législation nationale sur l’obligation d’assurance en vigueur dans l’Etat où le véhicule qui a causé l’accident a son stationnement habituel.
Article L211-4-1 En savoir plus sur cet article…
Créé par LOI n°2007-1774 du 17 décembre 2007 – art. 1

Le véhicule est réputé avoir son lieu de stationnement habituel en France :

1° Lorsqu’il porte une plaque d’immatriculation qui lui correspond et qui a été délivrée par les autorités françaises ;

2° Lorsque, bien que soumis à l’obligation d’immatriculation en France, il est dépourvu de plaque d’immatriculation ou porte une plaque qui ne lui correspond pas ou ne lui correspond plus et que l’accident survient sur le territoire français ;

3° Lorsqu’il n’est pas soumis à l’obligation d’immatriculation et que la personne qui en a la garde est domiciliée en France.
Article L211-5 En savoir plus sur cet article…

Le décret en Conseil d’Etat mentionné à l’article L. 211-1 fixe les conditions d’application du présent titre, et notamment l’étendue de la garantie que doit comporter le contrat d’assurance, les modalités d’établissement et de validité des documents justificatifs prévus pour l’exercice du contrôle, ainsi que les obligations imparties aux utilisateurs de véhicules en circulation internationale munis d’une lettre de nationalité autre que la lettre française.

Tout contrat d’assurance souscrit par une personne assujettie à l’obligation instituée à l’article L. 211-1 est, nonobstant toutes clauses contraires, réputé comporter des garanties au moins équivalentes à celles fixées dans le décret en Conseil d’Etat prévu à l’alinéa précédent.

Article L211-6 En savoir plus sur cet article…
Modifié par Loi n°2003-87 du 3 février 2003 – art. 2 JORF 4 février 2003

Est réputée non écrite toute clause stipulant la déchéance de la garantie de l’assuré en cas de condamnation pour conduite en état d’ivresse ou sous l’empire d’un état alcoolique ou pour conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants.

Article L211-7 En savoir plus sur cet article…

Les dispositions du présent titre ne portent pas atteinte aux prescriptions réglementaires en vigueur, dans la mesure où ces prescriptions concernent des risques différents ou imposent des obligations plus étendues.

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